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C’est un recueil de fables, mais pas comme les autres. Sous l’allure modeste d’un bestiaire fabuleux, Le Grand-Duc Sandor et autres fables se révèle vite un manuel de liberté intérieure, nourri d’esprit critique et d’ironie douce. Pas de morale convenue ici. Chaque texte s’attarde davantage sur les contradictions du vivant que sur des leçons figées.

« Carnes » est glauque et il est presque roman noir. C’est un tableau caravagesque au réalisme édifiant. Cru. Un texte intense érotico-pornographique qui fracasse et percute parce qu’il raconte, entre autres, la souillure de femmes crucifiées par les viols qu’elles ont subis et/ou les agressions sexuelles. Mais pas que.

Le Prix Nicolas Bouvier 2025, qui est remis en marge du festival Étonnants Voyageurs, vient d’être remis à Sylvain Prudhomme, pour Coyote (Éditions de minuit). Ce prix distingue l’auteur d’un récit, d’un roman ou d’un recueil de nouvelles qui, dans la lignée de l’œuvre de Nicolas Bouvier, transmet l’élan du voyage, de l’exploration du monde et le goût de l’ailleurs.

Lancé en 2024 à l’initiative d’un club de lecture local, ce nouveau venu dans le paysage des récompenses littéraires repose sur une ambition simple : offrir une visibilité aux auteurs de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il honore aujourd’hui son premier lauréat.

« La maladie avance à grands pas, galope à vitesse grand V, bouscule ton quotidien, ta vie avec ta femme. Elle est là, près de toi. Elle prend soin de toi comme elle le ferait d’un enfant. » Son père aura bientôt 85 ans. Depuis quelques années, il est touché par la maladie d’Alzheimer et  semble avoir peur de tout.…