La littérature et les médias ont toujours entretenu une relation étroite. L’un nourrit l’autre, s’en inspire, le transforme. Mais dans le contexte actuel, cette relation s’est profondément déséquilibrée. Là où la littérature prenait le temps de complexifier le monde, les médias dominants tendent à le simplifier, à l’accélérer, parfois à l’appauvrir. Cette tension n’est pas seulement culturelle : elle est politique.